Les maladies neurodégénératives

Maladie de Parkinson, maladie d’Alzheimer, sclérose en plaques, chorée de Huntington. Pour les soigner, on a utilisé des cellules souches neurales provenant de la souris adulte et des cellules embryonnaires humaines dont on a montré qu’elles pouvaient se différencier en cellules neurales.

Des cellules souches hématopoïétiques peuvent régénérer chez l’enfant un cerveau atteint de certaines maladies neurodégénératives et arrêter la progression de la maladie, voir la guérir complètement.

Les maladies caractérisées par un déficit cellulaire

Le diabète

Les cellules embryonnaires de la souris peuvent donner naissance à des lignées de cellules capables, chez la souris, de sécréter de l’insuline en réponse au glucose et de s’assembler en îlots in vivo et in vitro.

Infarctus du myocarde

On peut utiliser des cellules souches musculaires.

Hépatite

Des cellules souches hématopoïétiques, marquées génétiquement, injectées à des souris irradiées présentant une insuffisance hépatique peuvent non seulement régénérer le système immunologique et sanguin, mais aussi générer des hépatocytes normaux capables de guérir les troubles hépatiques.

Perspectives

La recherche sur les cellules souches embryonnaires a déjà commencé à révolutionner le dogme de la biologie. « Changer du sang en cerveau, changer du cerveau en sang » !

Ces formules qu’on croirait tirées d’un grimoire d’alchimie sont en fait des titres d’articles scientifiques de haut niveau récemment publiés. Les biologistes découvrent chaque jour de nouvelles potentialités des cellules souches et notamment leur extraordinaire faculté de transformation.

En avril 2003, Masako a montré que les dents de lait humaines tombées naturellement contenaient des cellules souches et possédaient une capacité importante de prolifération. Egalement, très récemment, des chercheurs américains et français ont rapporté avoir réussi à obtenir des ovocytes chez la souris à partir de cellules souches embryonnaires totipotentes.

Par ailleurs, la découverte chez la souris de cellules nerveuses capables de se diviser brisait ce qui passait pour dogme bien établi en biologie : l’incapacité pour un cerveau adulte de reprendre de nouvelles cellules nerveuses.

Au laboratoire, des cellules souches hématopoïétiques de souris ont pu donner naissance à des hépatocytes, cellules du foie capables de régénérer le tissu hépatique chez l’adulte. Une équipe américaine a montré il y a quelques mois, qu’une seule cellule hématopoïétique pouvait être à l’origine à la fois de la reconstruction de cellules sanguines, mais également d’autres types cellulaires comme des cellules du poumon, de l’intestin, du muscle ou du foie.

Il s’agit d’une expérience menée chez la souris, mais des études rétrospectives de patients greffés tendent à prouver que ce phénomène peut également se reproduire chez l’homme.

Il s’agit là de questions de conscience et de choix de société, qui requièrent du courage de la part de nos parlementaires pour trouver dans le respect de la dignité humaine, les solutions permettant ainsi à la France malgré quelques années de retard, de prendre part aux enjeux scientifiques majeurs de la médecine régénératrice d’aujourd’hui.